• Mes poèmes

    Lire de la poésie.... D'accord. Mais ce que je préfère surtout c'est en écrire! D'ailleurd, la plupart de mes poèmes sont dédiés à des vaches. De plus, certains parlent des taureaux espagnols et de la réalité troublante qui les entoure: la tauromachie.

  • Hey beautée des prairies

    Asteure chu vachement triste
    Ostie, tu t’en viens hors-piste!

    Hey beautée des prairies

    Pourquoi tu m’laisses tomber là
    T’as juste fucking pas l’droit de m’faire ça!

    Hey beautée des prairies

    J’ai ben essayé de te soigner
    J’ai ben essayé de te sauver

    Hey beautée des prairies

    Malheureusement, c’qui m’manque c’est le temps
    C’est trop chiant, j’ai pas d’argent
    Sinon j’aurai voulu de tout mon cœur t’acheter
    Pis après, criss que j’taurais r’mis sur pied!

    Hey beautée des prairies

    Maudit que tu vas me manquer
    Si c’est ça un cauchemar, alors j’veux m’réveiller!
    Et que tout ça soit oublier
    Et qu’on puisse recommencer

    Hey beautée des praires

    Tu sais que ça prend pas ben des années avant de s’attacher
    Et voilà quoi j’ai fait la stupide erreur de flatter

    Hey beautée des prairies

    J’ai tellement pas souhaité ce dénouement
    Et je me bats encore, en vain, impuissamment
    Contre cet ennemi si imposant qu’est le temps

    Hey beautée des prairies

    Faut-il souffrir pour aimer?
    Faut-il laisser partir pour soulager?

    Hey beautée des prairies

    Je croise ton regard vitreux
    Et ça me fais mal pas qu’un peu

    Hey beautée des prairies
    J’te jure que j’t’oublierai jamais

    Hey beautée des prairies

    Ne m’en veux surtout pas
    C’pas que j’t’aime pas
    Mais j’veux surtout pas être là quand ça va se passer
    Quand on va t’tirer
    J’ai pas envie d’pleurer
    Même si j’sais que tu pâtissais
    Je le savais que tu souffrais
    Au moins au début tu pouvais manger
    T’étais encore capable de t’lever
    Avec le temps ton état s’est dégradé
    Même si je savais que t’étais blessé
    Même si je sais que ça t’a paralysé
    J’ai quand même tout tenté
    Mais faut craire que c’tais pas assez

    Hey beautée des prairies

    Je sens en moi cette haine monter
    Tabarnak, j’ai po été capable d’te sauver
    J’essaye de me dire qu’au moins ça va te soulager
    Qu’après tu pourras souffler et te reposer
    Anyway, pourquoi ne pas t’euthanasier et t’enterrer?
    J’espère que tu vas me pardonner
    Mais c’est comme ça, j’ai pas le pouvoir de décider

    Hey beautée des prairies

    J’essaye de comprendre pourquoi
    Mais c’est bien au-dessus de moi
    J’y arrive juste pas…
    Désolé de ne pas avoir réussi
    À te garder en vie

     

    Ceci est un poème en mémoire d'une vache que j'aimais et à laquelle je me suis beaucoup attaché en peu de temps. 
    Je ne t'oublirai jamais ma belle des prairies.....


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  • Je dédie ce poème à un animal, qui bien qu'il ne soit pas à moi, j'ai considéré comme tel. C'était un magnifique taureau Hereford de plus de 2 tonnes et d'environ 6 ans. C'était le père de Jason, mon bouvillon. ''Taureau'' tel était son nom. Un jour, alors que le vétérinaire était là, je suis allée dans son box m'asseoir dessus alors qu'il était couché, et le vétérinaire a été impressionné...

    Déjà deux mois que tu n’es plus là
    Deux mois que je t’ai dit je t’aime pour la dernière fois
    Avant que l’on ne se revoit seulement dans l’au-delà

    Je me suis effondré  et j’ai pleuré lorsqu’il a refusé
    De te céder à moi
    Prétendant que je n’aurais pas les moyens de te faire vivre
    Et que je n’avais aucun endroit où tu puisse loger
    Mais pourtant cet endroit était sans doute là
    Quelque part, il t’attendais, il nous attendait
    Mais s’il s’est déjà montré, sans doute que je ne l’ai pas vu  passé
    Et puis de toute façon à quoi bon, puisqu’il est trop tard

    Déjà deux mois que tu n’es plus là
    Deux mois que je t’ai dit je t’aime pour la dernière fois
    Avant que l’on ne se revoit seulement dans l’au-delà

    Taureau
    Taureau
    Taureau
    Tu me manques énormément, mon gros

    Déjà deux mois que tu n’es plus là
    Deux mois que je t’ai dit je t’aime pour la dernière fois
    Avant que l’on ne se revoit seulement dans l’au-delà

    Ils disaient qu’ils te garderaient seulement cet hiver
    Une grosse bête comme toi fait beaucoup de chaleur
    Puis qu’au printemps, ils te vendraient
    Les lundi passèrent et dieu soit loué tu étais toujours là
    Je cru que c’était bon, qu’ils avaient oubliés cette idée stupide
    Et puis le terrible jour arriva
    C’était le 21 avril, le lundi de Pâques
    Comment pouvait-on faire ça à une telle date

    Déjà deux mois que tu n’es plus là
    Deux mois que je t’ai dit je t’aime pour la dernière fois
    Avant que l’on ne se revoit seulement dans l’au-delà

    Je voulais absolument aller te voir
    Il fallait que je te dise aurevoir
    Que je te dise que tu étais le plus beau, le meilleur
    Pour que tu saches que tu as été et restera toujours un taureau unique

    Déjà deux mois que tu n’es plus là
    Deux mois que je t’ai dit je t’aime pour la dernière fois
    Avant que l’on ne se revoit seulement dans l’au-delà

    Ta stature resplendissante de beauté
    Ton caractère si calme inspirant la sécurité
    Ta patience reflétant ton intelligence
    Derrière toi je n’avais aucune crainte de passer
    Avec toi je le savais, je ne risquais rien
    Tu m’aidais à surmonter les tempêtes de mon quotidien
    Me retrouver entre toi et les barrières sans un mètre de distance
    C’était tout à fait naturel quoi qu’on en pense
    M’assoir sur toi, me coucher sur toi, glisser sur ton dos
    Merci pour toutes ces belles preuves de confiance, mon beau

    Déjà deux mois que tu n’es plus là
    Deux mois que je t’ai dit je t’aime pour la dernière fois
    Avant que l’on ne se revoit seulement dans l’au-delà

    Je veillais sur toi, je venais te dire bonne nuit le soir parfois
    Te brosser, te caresser, te câliner, j’adorais tellement ça
    Une relation unique et merveilleuse qu’on a eu toi et moi
    Et chaque putain de jours de ma damnée de ma vie je pense à toi

    Déjà deux mois que tu n’es plus là
    Deux mois que je t’ai dit je t’aime pour la dernière fois
    Avant que l’on ne se revoit seulement dans l’au-delà

    Est-ce que je peux réellement prétendre t’aimer
    Car je n’ai rien fait pour te le prouver, pour te sauver
    Si ce n’est dire que je ne vais jamais abandonner
    Et qu’un jour, par magie, je t’achèterai, je te sauverai

    Déjà deux mois que tu n’es plus là
    Deux mois que je t’ai dit je t’aime pour la dernière fois
    Avant que l’on ne se revoit seulement dans l’au-delà

     

    Mon gros cul, j’aurais dû le bouger
    Pourquoi dont je ne me suis pas réveillé
    Avant ce jour maudit
    Dont je me souviendrai toute ma vie
    Un endroit où travailler, j’aurais dû trouver
    Afin que l’argent, je puisse la gagner
    Et qu’à l’encan, tous entendent crier ‘’adjugé!’’
    Voilà que je t’aurais extirpé des griffes sournoises du marché
    Qui lui se fout complètement de la beauté, de la personnalité
    Il est égoïste, il ne pense qu’à la viande que tu vas rapporter

    Déjà deux mois que tu n’es plus là
    Deux mois que je t’ai dit je t’aime pour la dernière fois
    Avant que l’on ne se revoit dans l’au-delà

    Es-ce que tu es toujours là?
    Es-ce que tu m’entends?
    Me reconnais-tu?
    Doucement, mon bébé, c’est moi…
    Je prie fort pour toi
    Je prie très très fort pour nous deux
    Pour que nos chemins se croisent à nouveau
    Chaque matins, chaque soir, chaque secondes je pense à toi
    Es-ce que tu penses à moi, toi aussi?
    Es-ce que nos cœurs sont réellement connectés?
    M’as-tu oublié?
    As-tu oubliés tous nos bons moments?
    Je fais le vœu qu’on se retrouve
    Et que plus jamais on ne se quitte

    Déjà deux mois que tu n’es plus là
    Deux mois que je t’ai dit je t’aime pour la dernière fois
    Avant que l’on ne se revoit dans l’au-delà

    Et voilà que j’ai fait la pire des bêtises
    À peine deux mois plus tard
    Ton fils marchait dans tes pas
    Mais tu n’auras sans doute pas eu la même chance que lui
    De trouver un foyer qui prolongera de quelques peu ta vie
    Mais peu importe, un jour le sang ruissèlera
    Et ça me tue de savoir que je ne serai pas là
    Et que même si je tente de te rechercher
    Probablement que je ne pourrai pas de retrouver
    Je n’ai toujours pas les moyens de t’acheter
    Et sans doute que tu as déjà dû y passer
    Les familles pleine de bonté et de générosité
    Ça n’existe que dans les contes de fée
    Hey ho, je sais où tu pourrais loger
    Des réponses, j’aurais bien voulu qu’on puisse m’en apporter
    Non, je ne l’ai toujours pas digéré
    Et c’est clair, je ne pourrai jamais pardonner
    À ces enfoirés qui t’on condamnés
    Oh, maudit que j’aimerais te récupérer
    Ainsi je serais la petite gamine comblée

    If only tears could bring you back to me...
    And still I have the pain I have to carry…
    But there’s nothing I can do to
    To change the things I haven’t done


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  • Je dédie ce poème tout spécialement à mon bouvillon Jason qui a marqué ma vie à jamais... Et que j'ai malheureusement dû vendre mais que j'ai aimé par dessus tout! ♥ Voici un p'tit bout de notre histoire...

    J’ai peur, je suis angoissée
    Je suis tellement terrorisée
    Qu’en dedans de moi je ne fais que trembler

    Je voudrais seulement qu’on me laisse pleurer
    Toute seule dans mon coin, le cœur brisé

    Comment continuer à ignorer
    Quand on sait que les heures sont comptées

    Oui évidemment, je le regrette déjà
    Dit-on que c’est juste un moment dur à passer
    Et après, le soleil, peut-être de nouveau, brillera
    Comment cette douleur réussira-t-elle à être apaisée
    Et comment se chagrin va-t-il s’envoler

    Ce n’est qu’une étape
    C’est la première fois qui est la plus difficile
    Ce n’est qu’une transaction
    C’est une vie pour une vie

    Je ne pourrai jamais me le pardonner
    De ne pas avoir tenu la promesse que j’ai faite lorsque je t’ai rencontré

    Je me suis battue avec tellement d’efforts
    Et hier encore je disais que je me battrai toujours plus fort

    Malgré ton caractère bien à toi
    Tu étais mon enfant à moi

    Et aujourd’hui ça me fait souffrir
    Autant que tu as su me faire sourire
    Autant qu’on a de bons et mauvais souvenirs
    Autant que tu m’as donné le goût à la vie
    Autant que tu m’as obligé à me dépasser
    Et comment tu m’as appris à être entêtée
    Et surtout, devant personne,à ne jamais s’agenouiller

    J’veux surtout pas être là quand ça va se passer
    La remorque va arriver et puis se garer
    L’homme va venir te chercher et t’embarquer
    Tu ne pourras point résister
    Car de son teaser il va être armé

    Puis tu arriveras dans un endroit
    Où d’autres animaux perdus et confus tu rencontreras
    Tout comme toi ils vont être remplacés
    Puis viendra un jour où eux aussi seront oubliés
    Mais toi j’aurais tant voulu te garder
    Même si tu étais sauvage et indompté


    Et je prie qu’un jour quelqu’un revienne
    Pour effacer ma peine
    La vie est tellement cruelle et imprévisible
    Que je voudrais juste être invisible
    Quoi qu’on me dira ça ne pourra me soulager
    Combien dont on m’écoutera ça ne va pas m’aider

    Oh non, rien de ce qu’on me dira ne pourra m’aider à me sentir mieux
    Au tout début je m’étais promis que j’te garderais jusqu’à ce que tu sois vieux

    Je voudrais juste tout recommencer
    Afin que ton éducation ne soit pas manqué
    Que tu sois bien dompté
    Et que je puisse te seller et t’atteler
    Comme je l’ai si souvent souhaité

    Mais voilà, j'ai lamentablement échoué
    En fin de compte j’aurai rien prouvé
    Je m’aurai juste ridiculisé et je t’ai tué

    Et tous ces gens qui nous ont fait chier
    Et qui des insultes nous ont criés
    Jours après jours, sans arrêter
    Ensemble, on les aura quand même surmontés!

    J'espère pouvoir passer à travers cet orage
    Et je me demande si mes deux années à tes côtés
    N'ont pas été que mirages
    Si tu savais combien je t'ai aimé...

    Mais un jour ,je le sais, je n'en doute pas
    Je te le promet, on se revera
    Sans doute quelque part dans l'au-delà
    Et on pourra continuer là où s'est laissé
    Là vie éternelle, elle nous appartiendra
    Car deux grands coeur ne se quittent jamais pour très longtemps


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